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2 décembre 2022

Le baptême à New York du MSC Seascape approche, il est donc temps de découvrir ce bijou made in Italy. Construit par le chantier naval Fincantieri de Monfalcone, il est le plus grand navire de croisière jamais construit en Italie, à égalité avec son frère le MSC Seashore, qui l’a précédé d’un an.

Ces deux navires constituent la classe “Seaside-evo” : il ne s’agit donc pas d’une simple répétition du prototype “Seaside“, mais d’une évolution significative comportant de nombreuses améliorations par rapport aux deux premiers navires de la série. En réaménageant pas moins de 65 % des espaces publics, il a été possible d’améliorer les quelques points faibles de deux navires comme le MSC Seaside et le MSC Seaview qui ont connu un tel succès auprès des croisiéristes.

En effet, avec 170 412 tonnes brutes, il égale le record du Seashore, tout comme sa longueur “hors tout” de 339 mètres, record du plus long navire de la flotte de passagers de MSC.

Conçus pour offrir encore plus d’espace aux clients, les navires “Seaside-evo” sont plus longs que le prototype de 16 mètres, disposent d’un Yacht Club plus grand et, avec plus de cabines, ils atteignent une capacité maximale de 5 877 passagers (avec l’équipage, on parle d’un nombre impressionnant de 7 280 passagers embarqués).

En même temps, tout comme la classe “Seaside”, les “Evo” sont équipés des technologies environnementales les plus avancées, notamment : un système de réduction catalytique sélective (SCR), un système avancé de contrôle actif des émissions, qui réduit considérablement l’oxyde d’azote (NOx) en azote (N2) inoffensif et en eau ; une technologie d’épuration des gaz d’échappement (EGC) pour répondre aux réglementations les plus strictes en matière d’échappement dans les zones portuaires et opérationnelles ; des systèmes avancés de gestion et de recyclage des déchets ; des systèmes avancés de traitement de l’eau qui vont bien au-delà des normes réglementaires et répondent aux normes industrielles les plus élevées ; et enfin un système avancé de récupération de l’énergie et de la chaleur. Les navires seront ultra-hydrodynamiques et, grâce à des lignes de coque, des hélices et des gouvernails optimisés, combinés à la toute dernière peinture antisalissure, la résistance aux vagues est encore réduite et le rendement énergétique est plus élevé. La dernière génération de dispositifs d’économie d’énergie est installée à bord et toutes les zones sont équipées d’un éclairage LED. Il convient également de mentionner que les épurateurs standard ont été doublés par rapport au prototype.

Côté hôtel, les principales différences par rapport au “Seaside” sont les suivantes : le buffet principal a été déplacé sur le pont 16, tandis qu’à sa place sur le pont 8 se trouvent les restaurants de spécialités avec une vue splendide sur la promenade en plein air ; la piscine centrale se trouve dans un environnement aménagé sur deux ponts; enfin, un splendide salon panoramique a été créé à l’arrière, occupant deux niveaux.

La valeur de ce navire clé en main est d’environ 1 milliard d’euros, son design élégant est dédié à New York comme son jumeau. Mais ces deux navires sont-ils vraiment les mêmes ? Comment les différencier ? La principale différence est que sur le “Seascape“, le “Robotron” a été ajouté à la poupe. La nouvelle attraction est un bras robotique ultramoderne doté d’une plateforme qui peut accueillir trois personnes et les faire voler à 53 mètres de hauteur, offrant aux participants une vue unique du paysage lorsqu’ils sont déplacés dans différentes directions et retournés pour un tour de 360°. Robotron offre une expérience que les invités peuvent personnaliser en choisissant des lumières, des couleurs et de la musique pour les accompagner dans le manège. Assis sur la table de mixage, les invités se tiennent derrière la cabine du DJ, où le rythme et la basse s’affichent sous forme de motifs colorés, d’impulsions lumineuses et de personnages dansants sur un écran géant, tandis que le bras robotique rebondit et virevolte en rythme.

Après les festivités dans la Grosse Pomme, le “Seascape” se réjouit d’une saison inaugurale bien remplie qui le verra participer à des voyages dans les Caraïbes orientales et occidentales au départ de Miami. Ce placement est prévu au moins jusqu’en octobre 2024, donc pour ceux qui voudraient l’essayer, il ne reste plus qu’à prendre un avion intercontinental et partir pour un voyage de rêve vers des plages immaculées.

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Texte de Matteo Martinuzzi

Photos du Cruising Journal

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